La Voix de l'Eglise

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Plusieurs Papes, au long des siècles, se sont manifestés comme dévots du Scapulaire. Rien de moins que vingt Papes ont publié des Bulles apostoliques, approuvant ses privilèges et comblant de faveurs les confréries du Carmel.


Le Pape Jean-Paul II avait manifesté à plusieurs occasions

sa dévotion au Scapulaire du Carmel.

Il était lui-même membre de la confrérie.

« Par l'intermédiaire du Scapulaire,

les dévots de la Madone du Carmel expriment leur volonté

de modeler leur existence sur l'exemple de Marie,

la Mère, la Patronne, la Sœur,

la Vierge très pure,

accueillant avec un cœur purifié

la Parole de Dieu et se dédiant avec zèle au service des frères... »

(Jean-Paul II, L'Osservatore Romano du 26 juillet 1988).



Le pape Jean-Paul II avait révélé, dans son message pour les 750 ans de cette dévotion mariale du scapulaire du mont carmel, qu'il porte lui-même ce scapulaire de la Vierge du Carmel.
A cette occasion en effet, Jean-Paul II avait adressé un message en date du 25 mars 2001, publié mercredi 28 mars 2001, par la Salle de presse du Saint-Siège, aux PP. Joseph Chalmers et Camilo Maccise, respectivement Prieur général de l'Ordre des frères de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (O. Carm.) et Préposé général de l'Ordre des frères déchaux de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel (O.C.D.).


Le pape avait expliqué que le scapulaire signifie deux vérités pour toute personne qui le porte:
                                        1-  la "protection continuelle" de la Vierge,
                                        2- et la volonté de donner à sa vie chrétienne

                                                une "orientation permanente” faite de prière et de vie intérieure".



Le port du scapulaire de Notre-Dame du Carmel, affirmait Jean-Paul II, signifie aussi  :


« un style de vie chrétienne tissée de prière et de vie intérieure ».

« Je salue avec affection la Famille carmélitaine, venue ici avec un important groupe de
pèlerins provenant de différents pays à l’occasion du rassemblement commémorant le
750ème anniversaire du don du scapulaire
», rappelait le pape.


C’est en effet en 1251 que le carme anglais Simon Stock a, dans une vision mariale, eu la confirmation que des grâces spéciales étaient accordées aux personnes qui fortifiaient leur dévotion mariale par le port du scapulaire.


Le pape citait, dans sa lettre du 25 mars 2001, aux Supérieurs généraux de l’Ordre des Carmes et des Carmes déchaux, soulignant que le scapulaire est essentiellement un «vêtement qui évoque d’une part, la protection continuelle de la Vierge Marie en cette vie et dans le passage à la plénitude de la gloire éternelle ; de l’autre, la conscience que la dévotion envers elle doit constituer un “uniforme”, c’est-à-dire un style de vie chrétienne, tissée de prière et de vie intérieure. Je fais le vœu que cet anniversaire soit pour chacun de vous une occasion de conversion personnelle, de renouveau communautaire, en répondant toujours à la grâce divine, qui nous fortifie sur le chemin de la sainteté ».














Le pape évoquait le « patrimoine marial du Carmel ».

« Cet événement heureux ne concerne pas seulement les personnes dévotes à la Vierge du Carmel, mais toute l’Eglise, du fait que le riche patrimoine marial du Carmel est devenu, avec le temps, et aussi grâce à la diffusion du scapulaire, un trésor pour tout le peuple de Dieu. Puisez constamment à cet admirable patrimoine spirituel, pour être chaque jour des témoins crédibles du Christ et de son Evangile ».


Dans cette même lettre au P. Joseph Chalmers et au P. Camilo Macise, le pape Jean-Paul II révélait qu’il portait lui-même le scapulaire « sur le cœur » depuis de nombreuses années.

« Pour l’amour que je nourris envers notre commune mère céleste, dont la protection est
pour moi une expérience continuelle, je souhaite que cette année mariale aide tous les
religieux et religieuses du Carmel et les pieux fidèles qui ont pour elle une vénération
filiale, à grandir dans son amour et à irradier dans le monde la présence de cette femme
du silence et de la prière
».


Le pape les invitait à fortifier la signification du port de ce « vêtement » par « la pratique
fréquente des sacrements et l’exercice concret des œuvres de charité ». Ainsi le scapulaire devient le « signe de l’alliance » et de la « communion réciproque » entre Marie et les fidèles, en somme, une façon concrète de traduire les paroles de Jésus en Croix à Jean, en lui confiant sa Mère, et « notre Mère spirituelle », disait Jean-Paul II.

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