Promesses de Marie

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Pour la promesse principale :  la préservation de l'enfer.

            il n'y a aucune condition particulière, sinon celle de recevoir le Scapulaire avec une intention droite,

                et de le porter au moment de la mort.



Pour la délivrance du purgatoire, le samedi suivant la mort,

trois conditions sont requises :


porter habituellement le Scapulaire.

conserver la chasteté de son état.

réciter quotidiennement le petit Office de la Sainte Vierge.

Les prêtres ont le pouvoir de commuer cette obligation un peu difficile, par exemple par la récitation quotidienne du chapelet.


LES INDULGENCES


Une indulgence plénière (remise de la totalité des peines dues pour nos péchés) est accordée :
- le jour où l'on reçoit pour la première fois le Scapulaire
- à la fête de NotreDame du Mont Carmel le l6 juillet,
- du saint prophète Élie le 20 juillet,
- de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus le 1er octobre,
- de tous les saints de l'Ordre du Carmel le 14 novembre,
-de sainte Thérèse de Jésus le 15 octobre,
- de saint Jean de la Groix le 14 décembre,
- de saint Simon Stock le 16 mai.


A ces différents jours, on peut gagner cette indulgence plénière à condition de:

- se confesser dans la semaine
- communier le jour même
- prier pour le Pape (par exemple un "Notre-Père" et un « Je vous salue Marie » ou plus, bien sûr).
- lire pendant une demi heure au moins l'écriture sainte
ou 

réciter, sans interruption, un chapelet dans une église, en prenant le temps de méditer les mystères

-exclusion de toute attache au péché, même véniel

(cela veut dire que l'on préférerait mourir plutôt que de commettre délibérément un péché véniel),
 

Il faut par ailleurs avoir une intégrité de vie et une  pureté de moeurs qui rende dignes de  la protection maternelle et des promesses de la Sainte Vierge.






Les Bienfaits du scapulaire :



le premier privilège dont bénéficie chaque porteur du scapulaire du Mont-Carmel est une appartenance à la grande famille carmélitaine. Il en reçoit toutes les grâces et tous les fruits obtenus par les prières et les sacrifices offerts par tous les membres. Il est assuré de sa persévérance finale grâce à la médiation constante de Marie tout au long de sa vie et à l’heure de sa mort.

Il doit donc toujorus conserver une confiance inaltérable en la bonté miséricordieuse de la Mère de Dieu qui est aussi sa Mère, et en sa toute puissance, car ELLE est aussi Reine du Ciel.




Le deuxième privilège  est dit “sabbatin” :

Parmi les nombreuses faveurs spirituelles accordées par l'Église à ceux qui portent le scapulaire, la plus insigne est le "privilège sabbatin". Son origine est la "Bulle sabbatine" que le pape Jean XXII aurait accordée en 1317, après avoir été favorisé d'une vision de la Bienheureuse Reine du Carmel.


Dans sa bulle “Sacratissimo uti culmine” du 3 mars 1322, JEAN XXII fait référence à cette apparition de la Sainte Vierge. Il relate qu’après la mort de CLément V, en 1322, lors du lon conclave qui suivit, la Vierge MArie apparut au cardinal Jacques DUEZ. Elle lui annonça qu’il serait élu pape et qu’il prendrait le nom de JEAN XXII. Elle lui demanda de confirmer la Règle du Carmel. Elle fit la promesse suivante aux carmes et à tous ceux qui, faisant partie de la confrérie du Carmel, porteraient le scapulaire et garderaient la chastet selon leur état.

« Si au jour de leur passage en l'autre vie,

ils (les enfants du Carmel) sont amenés au purgatoire,

j'y descendrai le samedi qui suivra leur décès

et

je délivrerai ceux que j'y trouverai et les ramènerai

à la montagne sainte et à la vie éternelle. »


La Sainte Vierge promettait donc, au Saint-Père de délivrer du Purgatoire, le samedi après leur mort, ceux qui porteraient son Scapulaire.
Deux conditions étaient fixées pour bénéficier de cette nouvelle promesse :
- l'observation par les confrères de la chasteté de leur état (complète dans le célibat et conjugale dans le mariage)
- et la récitation des heures canoniales (ou du petit Office de la Sainte Vierge). Les prêtres ont le pouvoir de commuer cette obligation un peu difficile, par exemple par la récitation quotidienne du chapelet.


Quelques historiens modernes de l'Ordre du Carmel ont apporté de sérieuses raisons de révoquer en doute l'authenticité de la bulle sabbatine. Cette question historique, dans laquelle nous n'entrerons pas, importe peu, du point de vue où nous nous plaçons. L'autorité de l'Église, en effet, a maintes fois confirmé de la manière la plus formelle le contenu de cette bulle, à savoir le "privilège sabbatin". Il existe en fait peu d'indulgences qui aient eu des approbations pontificales aussi nombreuses et aussi solennelles.
Qu'il nous suffise de citer les actes et les approbations des papes :
- Clément VII (Bulle "Ex clementis" du 12 août 1530),
- Paul III (en 1530 et 1549), Pie IV (en 1561),
- saint Pie V (Bulle "Superna dispositione" du 18 février 1566),
- saint Pie X en 1910,
- Benoît XV en 1916,
- Pie XII en 1950 .


En fait, comme le souligne le R.P. Joseph de Sainte-Marie , ce privilège « constitue une sorte d'indulgence plénière », prenant effet au plus tard le samedi qui suit la mort. Il poursuit : « l'Eglise a le pouvoir de concéder une telle indulgence en acceptant et en faisant siennes les conditions requises par la tradition pour cela. Et la Vierge, de son côté, a répondu de multiples fois à cette confiance... »


On peut, même si on a une culture théologique très poussée, même si on professe une spiritualité très dépouillée, imiter l'attitude de saint Jean de la Croix, qui, à la veille de mourir, rappelait avec complaisance   « comment la Mère de Dieu du Carmel, au jour du samedi, accourait avec son secours et sa faveur au purgatoire, et comment elle sortait de là les âmes des religieux ou des personnes qui avaient porté son saint Scapulaire » . La confiance du Saint ne fut pas trompée : il mourut ce samedi là, à minuit !


Sainte Thérèse d'Avila, dans sa Vie écrite par elle-même, relate au chapitre 38 : « un très bon  religieux de notre Ordre étant fort malade, je connus dans un grand recueillement qui me prit en entendant la Messe un samedi, qu'il était mort, et je le vis monter au Ciel sans entrer en purgatoire ; j'ai appris depuis qu'il était mort en effet à la même heure que je l'avais vu... Je fus fort étonnée de ce qu'il n'avait pas passé par le purgatoire, mais il me fut dit que s'il l'avait évité, c’est qu'il avait suivi fidèlement la Règle de sa profession et avait bénéficié de la grâce accordée à l'ordre par les Bulles particulières touchant les peines du purgatoire ».


Le Père Joseph de Sainte-Marie souligne  l'étonnement de sainte Thérèse. « Cet étonnement donne toute sa valeur à cette vision. Ce qu'il signifie, en effet, c'est que tout en estimant ce Père comme un religieux fervent, la sainte n'avait pas remarqué en lui les signes d'une sainteté justifiant cet accès immédiat au Ciel. Sans doute avait-elle même noté en lui des traces de la misère humaine. C'est tout cela que signifie son étonnement. Et c'est par là que la vision est significative, puisqu'elle vient rappeler et confirmer à sainte Thérèse la valeur du privilège sabbatin  ».

Le même auteur fait cette remarque judicieuse : « Le privilège sabbatin, certes fort appréciable, ne doit pas rejeter dans l'ombre la première, principale et plus précieuse promesse de Notre-Dame : la délivrance du danger de la perte éternelle ».

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